Addresse
52 Avenue Princesse Elisabeth
1030 Bruxelles, Belgique
Horaires
Lundi à samedi : 7H- 19H
Depuis la nuit des temps, les plantes médicinales occupent une place essentielle dans la santé et le bien-être des populations à travers le monde. De l’Antiquité à nos jours, elles ont été transmises de génération en génération, nourrissant les connaissances des herboristes, médecins et apothicaires. Partons à la découverte de ces figures emblématiques, des traditions et des remèdes oubliés qui ont traversé les âges.
Considéré comme le père de la médecine, Hippocrate prescrivait des plantes comme l’ail, la sauge ou encore le saule blanc pour soigner diverses affections. Sa philosophie, “Que ton aliment soit ton médicament”, reste encore aujourd’hui une référence.
Ce botaniste grec a rédigé l’un des premiers ouvrages de pharmacopée, répertoriant plus de 600 plantes médicinales et leurs usages. Son travail a influencé l’herboristerie pendant des siècles.
Abbesse, botaniste et visionnaire, Hildegarde de Bingen a rédigé des traités sur les plantes et leurs effets thérapeutiques. Elle préconisait l’utilisation de la camomille, du fenouil et du galanga pour équilibrer le corps et l’esprit.
Herboriste anglais, il a démocratisé l’herboristerie en traduisant des ouvrages médicaux du latin en anglais. Il a également lié les plantes à l’astrologie, affirmant que chaque plante était influencée par un astre.
En Inde, l’Ayurveda repose sur l’usage des plantes pour rétablir l’harmonie du corps et de l’esprit. Le curcuma, le basilic sacré (tulsi) et l’ashwagandha sont toujours très utilisés aujourd’hui.
Les peuples amazoniens utilisent les plantes pour guérir et entrer en contact avec le monde spirituel. L’ayahuasca, mélange de liane Banisteriopsis caapi et de Psychotria viridis, est un exemple marquant de cette tradition.
Au Moyen Âge, certaines femmes connaissant les vertus des plantes furent accusées de sorcellerie. Elles utilisaient l’armoise, la digitale ou la belladone pour des soins parfois méconnus des médecins de l’époque.
Les médecins traditionnels africains utilisent des plantes comme le moringa et le neem pour traiter de nombreux maux. Leur savoir ancestral est aujourd’hui réhabilité par des recherches scientifiques.
Autrefois, nos aïeux utilisaient le thym en infusion pour calmer la toux et stimuler les défenses immunitaires. Cette tradition perdure encore aujourd’hui.
Réputé pour ses vertus apaisantes, le sirop de coquelicot était un remède traditionnel contre la toux et les troubles du sommeil.
L’argile verte, mélangée à du romarin ou de la lavande, était appliquée sur les blessures pour accélérer la cicatrisation et réduire l’inflammation.
Avant l’apparition des pommades modernes, les baumes à base de menthe, camphre et girofle étaient couramment utilisés pour soulager les douleurs musculaires.
L’herboristerie est un savoir ancestral qui continue d’influencer la médecine moderne et notre bien-être quotidien. Les traditions du passé résonnent encore dans nos infusions et soins naturels, témoignant de la richesse et de la sagesse de ceux qui nous ont précédés. 🌿